A l'automne, dans les prés , les talus des pyrénées, on peut voir, comme ici en randonnée-patrimoine-pastoral à Payolle, et parfois en abondance, cette jolie fleur mauve: le crocus des Pyrénées (Crocus nudiflorus Sm.) .
Peut-être les enfants vont ils s'émerveiller de voir de près ces "colchiques"; Non non ce ne sont pas des colchiques!
Et pour faire la différence il suffit de regarder la forme des
stigmates, dont l'extrémité est comme les doigts d'une main sur notre
fleur et simplement fortement recourbée en forme de crochets pour la
colchique.
De nombreuses autres différences (le nombre d'étamines par exemple) ont conduit les botanistes à classer notre fleur dans la famille des iridacées, la famille des iris, alors que la colchique est classée dans la famille des liliacées, comme les lis.
On l'appelle aussi Crocus à fleurs nues ou crocus d'automne
La dernière désignation prête à confusion car le crocus cultivé pour obtenir le safran Crocus sativus est lui aussi appelé crocus d'automne et se distingue de celui rencontré dans la nature par la présence de feuilles au moment de la floraison et par ses stigmates (en forme de massue).
Le crocus cultivé ne se rencontre que dans les champs dédiés à sa culture!
Ce sont des petits abris en pierre, au bord du torrent, dans lequel on mettait le lait au frais en attendant qu'il soit descendu à Campan;
Le beurre de Campan avait une excellente réputation jusqu'à Toulouse, selon les chroniques de l'époque.