La consoude tubéreuse (Consolida tuberosa L.) à fleurs jaunes est, comme un modèle réduit de la consoude officinale
dont les fleurs sont violettes et a les mêmes propriétés. La tige et
les feuilles contiennent un alcloïde paralysant et ne sont pas
utilisées.
C'est la racine (en forme de tubercules) qui empoyée pour
aider à la cicatrisation des plaies (sous forme de cataplasmes) , en
décoction contre les saignements internes (estomac, matrice,poumons), en
gargarismes contre les affections de la gorge ou de la bouche. On
trouve le détails de ces utilisations dans
Navarra, plantas medicinales (Luis Miguel Garcia Bona-1981).
Mais voici comment François Joseph Cazin utilisait la consoude officinale : "J'ai été témoin des bons effets de la racine de grande consoude contre les gerçures du sein chez les nourrices. On creuse cette racine fraîche en lui donnant la forme d'un dé à coudre, et l'on introduit le mamelon dans la cavité, de manière que la paroi intérieure s'applique sur le mal. Ce moyen aussi simple qu'ingénieux, et que beaucoup de femmes mettent en pratique dans nos villages, vaut mieux que toutes les compositions pharmaceutiques proposées pour remédier aux gerçures du mamelon. Il calme la douleur et procure une prompte cicatrisation." Extrait de "traité pratique et raisonné des plantes médicinales...(1868)"
Peut-être vous contenterez-vous de la photographier quand vous la rencontrerez au bord de l'Arros, sur cet ancien site industriel, comme décrit en détail sur cette autre page